PLEINS FEUX SUR RUY BLAS

Pièce en alexandrins
Durée : 1h10
Objets d’étude : Théâtre, texte et représentation ; un mouvement littéraire au XIX° siècle ; les réécritures.

Une heure d’expression dodécasyllabique !
L’un est metteur en scène et l’autre acteur classique.
Ils s’expriment en vers, répètent en public :
«Bon Appétit, Messieurs !», la célèbre réplique.

NOTE D’AUTEUR

Tout en précisant les grands traits du héros romantique, ce dialogue parodique est d’abord une mise en abîme. Dans la puissance ludique de l’alexandrin, nos protagonistes jouent sur les terminologies propres au théâtre en dévoilant certains secrets de fabrique. Après avoir replacé les grands mouvements des deux premiers actes de l’œuvre d’Hugo, ils livrent fiévreusement l’intégralité de la plus longue et de la plus belle tirade en vers de notre Répertoire.

DESCRIPTION DES PERSONNAGES

FREDERICK LEMAITRE, dit Fred.
C’est l’acteur classique. Il a probablement incarné Ruy Blas dans plusieurs mises en scène, et n’a plus l’âge du rôle. Il connait bien le théâtre de Victor Hugo, et se prête au jeu de la direction de ce nouveau montage. Répéter en public le met dans un état de fébrilité qu’il tente de masquer par divers artifices.

ALEXANDRE, dit Alex.
C’est le metteur en scène. Animateur de rencontre théâtrale, il serait à l’aise dans cette répétition scolaire si Monsieur le proviseur n’avait pas réduit son temps d’atelier. Il tente, malgré les digressions de son comédien, de traiter l’ordre du jour : la scène 2, Acte III du Ruy Blas de V. Hugo.

Pleins Feux sur Ruy Blas a donné plus de 112 représentations devant 11 650 lycéens en 6 saisons. Il est proposé à tous les lycées de France en 2013 / 2014.

Auteur : Sébastien Faure
Mise en scène : Louis Gatta
Avec Anthony Cantin (Alex) & Sébastien Faure (Fred)

Extrait du texte : Pleins Feux sur Ruy Blas publié chez Classiques et Cie, Éditions Hatier© in L’Éducation Sentimentale (N° 62)
Lien pédagogique : http://lettres.ac-rouen.fr/francais/romantik/ruy-blas/accueil2.html

Je dirai, pour conclure, et comme un théorème,
Qu’on ne peut bien jouer qu’avec les gens qu’on aime
S Faure

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